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mercredi
08 Fév. 2017 |
Publié par Laurent
2016, année de merde |
2016 n'a pas été très clémente avec moi niveau santé.
Comme une voiture usée commence à enchaîner les pannes, à intervalle régulier, tout au long de l'année, des parties de mon corps ont lâchées.
LA MACHOIRE
Depuis 2012, à raison de deux fois par an, je reçois des injections de toxines botuliques pour faire cesser les mouvements anarchiques et incontrôlables de ma mâchoire.
Le traitement s'avère efficace, avec quelques ratés de temps en temps, mais globalement c'est bénéfique.
Ma première injection de 2016 a eu quelques conséquences assez bizarres. D'abord l'effet de la toxine a été très court, mais en plus cela j'ai eu des problèmes pour me nourrir. Dès que je commençais à mastiquer, ma mâchoire se déportait fortement vers la droite et ma bouche ne pouvait presque pas s'ouvrir, c'était douloureux : une vraie galère. je ne pouvais plus manger de choses trop dures, ni de grosses bouchées, la nourriture allait se loger entre la joue et la gencive. Les repas sont devenus une corvée.
Au début j'ai pensé qu'il y avait un problème avec le médecin. Celui qui me prenait en charge jusqu'alors a pris sa retraite, remplacé par sa jeune consoeur. Je n'ai pas su trop quoi en penser, parce que j'avais déjà été pris en charge par elle lors d'une précédente séance, au moment où elle commençait à reprendre les patients de son prédécesseur, et cela s'était très bien passé.
Et puis la Fondation Rothschild est réputée pour ses soins de qualités, avec de très bons praticiens, cela m'aurait étonné qu'ils aient pris un tocard à l'unité toxines.
Lors de mon second rendez-vous annuel, le médecin a fait quelques ajustements au niveau des doses et des points d'injections, et… Nouvel échec !! Pas de problème pour manger cette fois-ci, mais des problèmes pour parler, pour ouvrir la bouche. Ma mâchoire se déporte vers la droite et serre très fort, pendant longtemps. Quelquefois cela me réveille la nuit. Je bave dès que je m'allonge sur le coté. Sans parler des conséquences sur mes dents et mes gencives, sans cesse en pression, sans cesse à se frotter les unes aux autres.
Je suis totalement désespéré. Je pouvais parler convenablement, ma mâchoire ne me gênait plus. Le fait de pouvoir mieux me faire comprendre m'avais permis de reprendre une vie sociale satisfaisante. Et là tout s'effondre, retour à la case départ, voir même pire.
Je me pause 2 questions :
Me suis-je accoutumé à la toxine, au point qu'elle n'a plus d'effet sur moi ?
J'avais lu certains témoignages allant dans ce sens. Ou peut-être que je fais une sorte de réaction de rejet. Mon corps essaie de se débarrasser du produit comme il peut en faisant partir ma mâchoire en vrille.
Est-ce la faute du médecin ? Mon problème est arrivé en même temps que sa prise de fonction "en solo". A-t-il un manque d'expérience ? Est-il réellement mauvais ?
Je me suis aussi posé une troisième question : est-ce à la fois la toxine qui ne fait plus effet ET le médecin qui est mauvais ? ARRRRGGGGGHHHH !!!!!
LES LOMBAIRES
J'ai eu 2 rechutes de mon lumbago, dont une très douloureuse pour laquelle j'ai du prendre un arrêt maladie.
J'ai toujours une petite alerte chaque année à la même époque, mais en 2016, c'était gratiné.
LA VUE
En vieillissant on gagne en sagesse, et on perd en dixième. Lors d'une visite pour faire renouveler mes lunettes, l'ophtalmo me signale qu'il va falloir passer aux verres progressifs, car je deviens presbyte.
Le souci avec les progressifs c'est qu'il faut un bon équilibre, car le passage d'un plan de vision à un autre peut être déstabilisant. Et moi j'ai un gros problème d'équilibre, donc j'ai préféré opter pour 2 paires séparées, une pour voir de loin et l'autre de près. C'est chiant.
LES EPAULES
L'état musculaire de mes épaules est étroitement lié au comportement de ma machoire. Plus ma mâchoire est calme et détendue, moins mes épaules me font souffrir.
Et vu que ma machoire a été très capricieuses, j'ai eu beaucoup de tensions dans la nuque, qui se propagent dans les épaule et génèrent des douleurs assez inconfortables et des torticolis.
Jusqu'à la rupture.
Précisément fin décembre, alors que j'avais mal du coté droit depuis déjà quelques semaines. En m'habillant, j'ai senti quelque chose se déchirer dans mon épaule, et tout d'un coup, plus possible de bouger sans gémir de douleur, et impossible de rester couché. Obligé d'aller voir un ostéopathe en urgence, qui n'a pu me prendre que deux jours après. En attendant je me suis gavé de doliprane et de relaxant musculaire, ce qui ne m'a pas beaucoup aidé.
Finalement l'ostéo m'a remis un peu en place. J'ai pu dormir à peu près tranquillement la nuit d'après. Mais le lendemain j'avais un train à prendre pour aller passer les fêtes dans la famille, avec un sac à dos et une valise remplis de cadeaux. Je me suis réveillé le dimanche matin, pas bien du tout, mais alors pas bien du tout. J'avais le muscle de l'épaule si tendu (et surement inflamé) que j'avais une boule au niveau de l'omoplate.
Mon père à pris soin de moi. Entre petits massages, baume et patches chauffant, l'épaule s'est finalement détendue, en quatre jours, ne laissant qu'une grosse courbature.
Je ne sais pas ce que me réserve 2017, niveau santé, mais si j'avais un seul vœux à faire ce serait que mon corps me laisse tranquille.
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