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jeudi
11 Fév.
2016
Publié par Laurent

Plus dure sera la chute

Mots clés :  Handicap

Je me souviens d’une chute que j’avais faite quand j’étais gosse, chez mes parents, dehors, un jour d’été. Un  cousin était assis pas loin, alors que je me relevais en m’époussetant il a dit. « Tu as rebondis sur le sol ».
 
Avec le temps, j’avais appris à bien tomber.
 
Aujourd’hui encore quand je perds l’équilibre, j’ai ce réflexe de pivoter sur le côté et replier un peu mes bras pour limiter les dégâts. En général je m’en sors avec quelques égratignures sur les mains, rien de méchant.
 
Début décembre, je sors d’une formation à la Défense. Je passe devant la grande arche pour rejoindre les transports en commun quand je trébuche sur le bord d’une dalle mal nivelée. J’ai le réflexe, humain mais très con, de vouloir éviter la chute en faisant un pas de plus, puis 2, puis trois, toujours en déséquilibre sur le sol en pente. La gravité a gagné, et je me suis étalé comme une vielle merde. Et la vitesse que j’ai pris en essayant de me rattraper n’a fait qu’aggraver l’inévitable.
 
A l’époque où j’avais « rebondis » pour ensuite me relever en riant, c’était sur un sol sablonneux, avec un corps plus souple. Les dalles antidérapantes de la Défense sont un peu moins accueillantes, on a beau avoir des réflexes, on n’échappe pas à la blessure.
 
A l’instant où je me suis écrasé, j’ai compris que la chute était très sérieuse.
 
Deux hommes qui me croisaient à ce moment-là m’ont relevé presque aussitôt. L’un d’eux m’a dit : « ha, le pantalon il est déchiré ».
 
Je les ai remercié et me suis un peu isolé. Je boitais, ma main gauche me faisait très mal, elle était en sang et dans l’éclairage tamisé j’ai cru voir une espèce de trou blanc sur le dessus.
 
J’ai du rester trois ou quatre minutes sans bouger, un peu choqué. J’ai sorti un mouchoir pour éponger le sang et nettoyer la blessure. Voyant à quel point c’était moche, j’ai mis ma main dans ma poche de blouson. Et j’ai pris le métro.
 
En rejoignant la maison, j'ai pensé au fait que je n'avais pas de pansement assez gros pour recouvrir la blessure. J'ai donc fait un crochet par la pharmacie. Quand j'ai montré ma main à la préparatrice pour lui demander ce qu'il fallait pour me soigner, elle m'a fait asseoir pour me désinfecter et mettre un pansement. J'ai acheté ce qu'il fallait et suis rentré chez moi pour faire l'état de lieux. Et il n'était pas très réjouissant :
 
  -  un trou dans la main gauche. Oui, oui, un trou. Le bitume m'a littéralement cramé et percé la peau. Faites le test chez vous, allumez un cigare puis écrasez-le vous longuement sur le dos de la main : ce sera pareil au niveau du rendu.
  -  Le genou gauche écorché sur un belle surface
  -  Un pantalon foutu, mon préféré en plus.
  -  Les chaussures éraflées.
 
La situation s'est aggravée pendant la nuit. J'ai eu très mal à la main, au point de ne plus savoir comment la positionner, au point de ne pas pouvoir dormir.
 
Le lendemain ma main avait doublée de volume. Une petite visite chez le médecin m'a un peu rassurée. Alors qu'il me manipulait je lui ai demandé si c'était cassé. Il m'a répondu : " Si c'était cassé, vu comme j'appuie dessus, vous seriez en train de crier. C'est juste congestionné à cause du choc. Mais c'est un très mauvais coup que vous avez pris là".
 
Il m'a prescrit un traitement pour que cela dégonfle. Plus de peur que de mal en définitif.
 
J'étais bien amoché et encore plus handicapé. Car je ne pouvais plus rien porter ni rien saisir de la main gauche.
Et cela a duré pendant tout le mois de décembre, cette saloperie de chute m'a bien pourri l'existence, croyez-moi. Ce fut un peu la galère pour porter ma valise quand je suis descendu dans la famille pour noël, avec en bonus la petite frustration qui picote. Quand j'ai voulu prendre ma voiture, la douleur m'a empêchée de pouvoir tenir le volant (ou plutôt la boule dont je me sert pour tourner le volant). Je n'ai pas pu conduire.
 
Au moment où j'écris ces lignes, deux mois plus tard, j'ai encore des difficultés à plier mon petit doigt et j'ai mal quand je prend un choc sur le tranchant de la main. la blessure (enfin, le trou) vient à peine de se refermer, et reste rouge.
 
J'ai du me niquer sérieusement un os, un muscle ou un nerf, je pense que j'en ai pour un bout de temps avant que cela se résorbe complètement.
 
 
 
 

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